Sur le chemin des expositions 2024


Les expositions sont installées dans  le bâtiment de la Condamine (Orantes), camp de base du festival

Comme chaque année, nous vous proposons d’emprunter un chemin qui vous conduira vers les œuvres de différents artistes, à la rencontre de leur imaginaire, leur regard, et leurs inspirations.

La Chapelle de l'Hôtel de la Condamine sera votre point de départ, avec l'exposition centrale du festival : Mes instants trouvés


Mes instant trouvés - Els meus moments trobats

 

Anna Agusti Hontangas - Artiste peintre

 

Cette année, les murs de la chapelle résonneront d’un accent venu de catalogne, et plus précisément du joli village médiéval de Pals, où notre invitée possède sa galerie.

 

 «Les peintures d'Anna Agusti Hontangas nous emmènent sur le continent africain où elle explore une variété de réalités lointaines et complexes avec lesquelles elle se sent profondément liée. Bien que la mort de la peinture soit régulièrement proclamée, pour des artistes comme Hontangas, la pratique reste un moyen vital d'expression. Comme Delacroix, Fortuny et plus récemment Barcela, Hontangas trouve sa principale source d'inspiration pour s'exprimer sur le continent africain.

 

Ses peintures représentent des paysages connus et imaginaires, où les personnages humains sont entourés de couleurs vibrantes, et où la ligne d'horizon prend de l'importance sur la surface texturée de la peinture. Les images et les émotions se révèlent lentement, comme le passage du temps en Afrique. Son protagoniste n'est pas seulement le paysage, mais aussi les visages, «les visages exotiques et mystérieux en même temps», la mer, «la mer qui se déplace comme un ciel bleu», les gens,  «les gens marchent vers l'avant avec détermination», et les enfants, «les enfants sans autre inquiétude que leur propre petite région du monde». C'est comme si elle voulait capturer un instant.

 

Le travail, sur toile ou en bois, se développe comme un dialecte complexe entre les éléments peints et ajoutés de collage, comme une correspondance de lutte : gratifier, enlever, coller, superpose... jusqu'à ce que la peinture n'ait besoin de rien d'autre et n'abandonne.

 

L'utilisation par Hontangas de l'eau et des taches pigmentaires sur du papier brut pour suggérer des caractères qui émergent à leur propre rythme.

La grande capacité à observer ce qui l'entoure, le sens esthétique remarquable et l'harmonie parfaite de tous les éléments rendent un travail final absolument vivant et sincère… ».

Catalina Aurich

A voir Chapelle des Orantes - Hôtel de la Condamine pendant toute la durée du festival

 


Retour au Maroc

 

Aquarelles, Samuel Chardon

 

C’est le pays lointain le plus proche qui soit. Subitement l’envie de retour au Maroc s’est imposée à Samuel Chardon, auteur de nombreux carnets de voyage. Il nous invite à partager son ressenti du pays à travers une exposition des planches réalisées sur place et qui font l’objet d’un nouveau carnet, «Retours au Maroc». Du Sud au Nord, d’Est en Ouest, des plaines fertiles aux montagnes arides, c’est son regard de voyageur carnettiste qu’il nous convie à venir découvrir.

 

Exposition à voir dans le hall de l'hôtel de la Condamine pendant toute la durée du festival.

 

Samuel animera également un atelier carnet de voyages, samedi 24 août de 10h00 à 12h00

 


L'avenue Emmanuel d'Alzon - Exposition sur bâches


Cette avenue, devenue piétonne pour l’occasion, fait le lien entre tous les lieux du festival. Elle accueille l’exposition sur bâche A double face de Marion Staderoli et Charles Potin.

 

©Marion Staderoli
©Marion Staderoli

Zanzibar, l’île de lumières

 

Photographies de Marion Staderoli

 

Palette de bleus sur sable blanc, transparence de l’instant. Les rivages de Zanzibar, l’île aux épices, offrent aux regards la douceur ouatée de plages endormies. Les cris des enfants se mêlent aux chants des cueilleuses d’algues, et aux clapotis d’un océan qui semble venir se reposer dans l’anse accueillante.



Rivages Écossais

 

Photographies de Charles Potin

 

Le monstre n’est pas loin, la brume glisse sur le lac, les nuages sombres alourdissent les couleurs. La terre se joint au ciel, uniformité incisée par la proue d’une barque regagnant son havre. Bateaux couchés, herbes battues, le rivage s’avance précédé par le phare amical et son manège de lumière.